Défi d’organisation territoriale
D’autre part, ces dernières années, au-delà des effets du numerus clausus (1 entrant pour 3 sortants), la spécialité de l’imagerie médicale se caractérise par :
• Une perte d’attractivité sur la radio conventionnelle en particulier la sénologie. Il s’agit du paradoxe autour de l’IA, qui attire les radiologues dans une recherche d’excellence de diagnostic mais qui au gré des annonces des géants (Amazon, Microsoft, Google…) entretient un mythe du remplacement du radiologue par la machine et fragilise l’attractivité de la spécialité diagnostic.
• Une accélération de l’attractivité de la spécialité interventionnelle avec un développement rapide de l’innovation au service des patients notamment sur les techniques d’embolisation
• Une délégation médicale complexe à mettre en place au sein de SEL sur l’échographie à un manipulateur formé, car cette délégation repose sur la décision de chaque radiologue avec une hétérogénéité sectorielle significative. Malgré l’enjeu de réduire les délais d’accès en échographie, le nombre de manipulateurs formés par an (7 par région en 2023 de notre estimation) est anecdotique au regard du besoin de santé
• Une volonté d’une partie croissante des radiologues d’équilibrer la vie professionnelle et personnelle, notamment des gérants qui prennent sur leurs temps personnels pour la gestion des SEL